Je voudrais revenir sur le décès d'Islam Karimov et irai à contre-courant de l'image largement diffusée par la presse d'un président oppresseur et desoptique.

Nous avons la désagréable habitude en Europe de penser que nous sommes un modèle de vertus et de démocratie! J'espère ne pas devoir vous convaincre que c'est une erreur!! Trop souvent d'ailleurs nous confondons laxisme et tolérance, ce qui conduit aujourd'hui la population à se détourner de la politique pour se rapprocher dangereusement de l'extrème droite ou de l'extrème gauche!

Il faut aller dans ces pays pour comprendre et accepter qu'ils ont une autre culture, un autre mode de vie, d'autres problématiques à affronter,... et une autre façon de gouverner! Lorsque l'on a une frontière commune avec l'Afghanistan, que l'on côtoie tous les jours l'extémisme religieux, que la région est en proie au blanchiment d'argent, à la traite des êtres humains, à la corruption,... un régime fort s'impose !! Préférerions-nous des "barbus"??                                                      

 

Le Président Karimov, homme adulé dans son pays  a réussi après 400 ans de régime tsariste et 70 ans de régime communiste à sortir son pays de la misère et de la dépendance!

Il a fait de son pays un pays autonome qui s'inscrit dans le développement économique (avec une classe moyenne forte), le développement social (beaucoup d'attention est portée sur l'évolution du bien-être et de la santé), l'importance de l'éducation (très nombreuses écoles, écoles techniques et universités) avec la volonté omniprésente de maintenir leur culture et leur identité.

Tout y est-il parfait, évidemment non! Mais le sommes-nous....!!

 
J'ai de l'admiration pour l'Uzbekistan qui après 25 ans d'indépendance - seulement - s'inscrit dans la voie de la démocratie, assure la paix dans son pays, participe à la stabilité dans la région.                                                                                                                                                                                                             Cela ne se fait pas tout seul, il fallait un leader et Karimov l'a été; son remplacement est un moment crucial pour l'avenir de l'Uzbekistan auquel j'espère ce pays très pragmatique saura y faire face!!